« La Génération Z face aux dérives politiques à Madagascar»
Le mouvement Gen-Z, créé par des jeunes confrontés aux difficultés de la vie à Madagascar et aux incertitudes concernant leur avenir, s’est mobilisé pour exprimer les souffrances du peuple malgache et réclamer des changements concrets.
Le 25 septembre, Gen-Z a participé à une manifestation pacifique initiée par les conseillers municipaux Alban Rakotoarisoa « Baba » et Clémence Raharinirina, autour des problèmes récurrents d’électricité et d’eau. Cette mobilisation a rassemblé une foule importante dénonçant la pauvreté et les nombreux problèmes non résolus depuis des années.
Malgré le caractère pacifique de la manifestation, les forces de l’ordre ont réagi par la violence, et des groupes non identifiés, visiblement payées. Ont profité de la situation pour piller des commerces. L’inaction des autorités face à ces actes a provoqué une perte de confiance de la population envers l’État, qui se voit obligée d’assurer sa propre sécurité via des comités de vigilance communautaire.








Appel à la mobilisation générale
Gen-Z invite toutes les forces vives de Madagascar — associations, société civile, secteur privé, influenceurs, syndicats, responsables religieux, fonctionnaires, élus et chaque citoyen — à se joindre à ce combat légitime pour un pays plus sûr et démocratique.
Les revendications de Gen-Z
- Sécurité publique : rétablissement immédiat dans toutes les villes et communes de Madagascar.
- Excuses publiques : reconnaissance par le Président et le Premier ministre des violences, de l’inaction des forces de l’ordre et de l’incapacité à assurer l’ordre public.
- Démissions : du président Andry Nirina Rajoelina de ses fonctions
- Liberté d’expression : respect du droit de manifester pacifiquement et mise en place d’espaces publics d’expression libre.
- Justice : poursuites contre les responsables des violences et des pillages dans un délai de 72 heures.
- Indemnisation : soutien et compensation dans un délai d’une semaine pour les victimes de pillages et destructions.
- Cessation des intimidations : fin des menaces et violences contre manifestants et leaders, avec libération immédiate des jeunes arrêtés depuis le 25 septembre
